Rêvons !

Qui dit que les rêveurs ne réalisent rien de concret ?

« Qui a participé à la farce d’éteindre la lumière ?!!Hé ! il fait tout noir maintenant les gars! »  » …C’est vraiment pas malin ça, on a perdu notre horizon nous, à écouter vos bétises ! « 

Ici, je vous engage à concrétiser vos rêves, vous les rêveurs ! Si comme de grands autres, vos rêves viennent du fond de vous-même, écoutez les, croyez en vous. Alors on la prend cette vague, on y va ?…

Oui-oui, je parle à toi, qui a toujours été taxé de, « ne-pas-avoir-les-pieds-sur-terre », et qui a bien fini par ’’t’apercevoir que finalement tu es bien plus immergé dans la vie que ta collègue avec son parcours réglé comme du papier à musique sans aucune fausse note. »

Et les « Rêveries du promeneur solitaire », alors ! C’est l’idiot du village qui l’a écrit ? Désolé Monsieur Jean Jacques, mais les gens sont fous parfois. L’effroi me saisit. Je ne suis pas une experte de ta pensée philosophique ; une vague de souvenirs de mes années lycée lèche ma mémoire…. Ce que j’ai entendu, il me semble, c’est le besoin que tu avais de te sourcer au plus proche de toi, d’être sans distraction obséquieuse. Et tu rencontrais ainsi immergé dans la nature, sentant très certainement la vie gronder sous les verts, les jaunes, les blancs, le calme rassurant de l’eau stagnante du lac arrondi. Alors, tu partais en rêverie comme on part en ballade et alors s’envolaient tes pensées au plus proche de ton être-en-vie, peut être te sentais-tu alors être une vie dans la vie. Et une fois là, ne t’aurait-il pas semblé approcher ce « je-ne-sais-quoi », « ce presque rien » (de Monsieur Vladimir Jankélévitch) qui ressemble fugacement à une vérité.

Alors voilà, y’a bien entendu ce grand benêt de prince-charmant, beau en plus, qui a égaré toutes ces petites filles devenues grandes. Alors voilà, on a craché sur Disney « Bien entendu c’est la faute à Mickey !». « C’est la faute au capitalisme !» Ah nous y voilà, le gros mot est lâché, les fils s’emmêlent, la vue est brouillée, c’est le blizzard ! Mais il disait quoi au juste, Monsieur Walt, quel était l’ADN de son projet, la première pierre ? … « Tous nos rêves peuvent devenir réalité, encore faut-il avoir le courage de les poursuivre »

D’autant qu’on va vite de rêver à croire-en-nos-rêves… Et à force de ne plus vouloir croire aux rêves, on se précipite avec engouement à ne plus croire en rien… de ce qui nous dépasse.

Ok je suis passée de Rousseau à Disney, et ?… Nous sommes tous câblés sur différentes chaines non ?… Serait-ce un problème ou bien, une chance… Les multiple-multiple-multiple facettes d’une même forme ?…

Je conclus même mon post, pour ceux qui aiment rire, en citant ce bon vieux Walt que nous n’aimons plus : « J’espère qu’on ne perdra jamais de vue le fait que tout commença par une souris… ». Monsieur Disney, malheureusement, il nous semble qu’aujourd’hui c’est votre marque, la première, qui a perdu votre horizon.